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Interview de Sylvain Marchal

Musicien, chef d’orchestre, conseiller artistique, compositeur, conférencier, Sylvain a plusieurs cordes à son arc ! Il nous a fait l’honneur et l’amitié d’écrire le conte qui donne vie à Azariste et le trésor dérobé. Et il a accepté de se prêter au jeu des 3 questions, pour vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet univers… 

Azariste, c’est qui ? C’est quoi ?

“Azariste est un pur produit de l’imaginaire, celui de ses auteurs (j’y inclus la musique prenante et soignée de Frédéric Unterfinger) et de ses réalisateurs.

Bien sûr, et on peut le deviner aisément, Azariste est d’abord un jeune garçon, vivant dans un espace intemporel, peut-être loin de nous, mais si proche en fait. C’est un jeune curieux, avide de savoir et de découvertes, à qui la vie a réservé nombre de surprises et qui se trouve confronté à une énigme à résoudre.

Mais Azariste, c’est aussi un monde qui, petit à petit, se créé autour de lui : des paysages, un

environnement particulier, des rencontres surprenantes et enrichissantes et… ce trésor qui plane, mystérieux et si attirant.

Enfin, Azariste est le fruit de discussions passionnées avec les responsables de Wintzenheim et tout particulièrement Matthieu Ritz, interlocuteur privilégié et précis, présent depuis le premier jour… et même avant !”

Pourquoi Azariste est une œuvre totale ? 

“Œuvre totale, le mot est fort, cela fait penser à l’art total cher à Wagner, et nous n’avons pas cette prétention. Par contre, dès le départ, il était entendu qu’Azariste serait un superbe lieu de rencontres artistiques et humaines.

Un argument, une histoire, un texte, de la musique créée pour l’occasion, un orchestre de belle taille, des solistes, des chanteurs, des danseurs, des comédiennes et comédiens, une mise en scène, des décors, un lieu magique, de la technique de pointe, et j’en oublie, autant d’ingrédients qui sont destinés à bâtir le spectacle. Et n’oublions pas des professionnels de toutes disciplines, des amateurs motivés, des bénévoles engagés… c’est tout cela le monde d’Azariste.

Personnellement, je suis passionné par la rencontre entre les arts, intarissable source d’inspiration. Comme compositeur, j’ai eu la chance de travailler avec des poètes, des acteurs, des graphistes… et inversement lorsque je suis auteur, mais dans les deux cas les portes s’ouvrent sur un univers infini.”

Azariste est écrit depuis plusieurs mois. Comment poursuit-il son chemin jusqu’en mai 2024 ?

“Comme je le disais, Azariste est le résultat d’échanges, de confrontations de regards différents, d’approches sensibles et artistiques multiples. Pratiques aussi, car il faut s’adapter à une situation, à un contexte, à des moyens, à un calendrier, à des obligations, à des femmes et des hommes qui œuvrent pour sa réalisation.

Et puis, un tel projet, ce n’est pas seulement le moment d’écriture et le moment du spectacle. Entre les deux, il y a une myriade d‘évènements, petits et grands, qui viennent rythmer l’avancée du travail et lui donnent vie : les réseaux sociaux (« Azariste en balade » sur facebook par ex.), des challenges, des photos, des vidéos, des mots qui surgissent… Et évidemment, au fur et à mesure des mois de répétitions, il convient de rester à l’écoute pour adapter, améliorer, faire avancer le chantier jusqu’au moment tant attendu de la rencontre avec le public.

En résumé, comme pour toute création !”

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