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Interview de Véronique OUGIER

VERONIQUE OUGIER CHEF DE CHOEUR DES ADULTES

Le projet AZARISTE est un projet inédit, avec une composition musicale unique.

En quoi ou pourquoi ce type de projet vous a-t-il séduit ?

Ce projet m’a séduit car il est très différent de ce que j’ai l’habitude de faire à avec le chœur DESIDELA. Tout d’abord, c’est un “chœur à projet” beaucoup de mes chanteurs ne sont pas ceux avec qui je travaille habituellement. Et puis il y a surtout la musique de Frédéric UNTERFINGER qui m’a attirée, je suis vraiment très fan de sa musique.

Qu’est-ce que projet vous apporte de plus ? par rapport à votre pratique habituelle ?

Comme je l’ai dit dans la question précédente, les chanteurs qui participent à ce projet sont d’horizons et de niveau musical différents, ils n’ont pas forcément l’habitude de lire la musique, n’ont pas toujours de culture musicale. C’est donc pour moi un challenge de patience pour arriver au meilleur résultat. Par ailleurs, il y a un grand travail d’adaptation rythmique, il faut aussi savoir se caler sur l’orchestre. C’est ce que l’on appelle : “travailler les entrées…” ce qui est très différent de nos pratiques habituelles où “je donne la note et on démarre le chant.”

Je regrette qu’au début nous n’ayons pas eu accès à l’histoire “ AZARISTE et le TRESOR DEROBE “ c’est très important de la connaitre pour pouvoir exprimer au mieux les paroles.

Côté répertoire, Est-ce votre répertoire habituel ou est-ce totalement nouveau ?

En fait… les 2 à la fois… Avec le chœur DESIDELA nous avons déjà travaillé sur un projet avec Frédéric UNTERFINGER, “Les jardins de lumière” accompagnés par un quintet à vents. Donc pour moi, cette musique empreinte de spiritualité et connectée au divin, c’est quelque chose que je connais. Par contre pour les nouveaux choristes qui ont rejoint l’aventure AZARISTE c’est quelque chose de totalement nouveau, beaucoup ont été touchés, lors de séances de travail avec la bande son de l’orchestre, par cette connexion au spirituel et au beau. A milles lieux des chants traditions des chorales.

Rencontrez-vous des difficultés dans l’apprentissage des pièces ? Avez-vous trouvé des astuces pour les surmonter ?

Effectivement, j’ai eu beaucoup de difficultés à faire apprendre les pièces aux choristes car il y a beaucoup de demi-tons et d’accords plutôt difficiles à chanter des subtilités vocales, notamment dans la partie intitulée “le chaos”.  De plus, lorsque les choristes n’ont pas tous le même niveau, qu’il n’y a pas de culture musicale ou vocale, c’est d’autant plus difficile de poser sa voix. Chanter juste c’est très difficile et cela s’apprend. J’ai donc fait avec les choristes, tout un travail vocal et “mise en voix” qui a été très bénéfique pour l’ensemble des choristes. J’en profite d’ailleurs pour remercier JACKY HANN du choeur  d’hommes  d’EGUISHEIM. Lors d’une journée de travail, pendant plus d’une heure, il s’est gentiment chargé de faire répéter les hommes pendant que je travaillais avec les femmes pour arriver à trouver le meilleur son possible.

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